Prix Alvine-Bélisle

Le Prix vise à souligner l’excellence de la littérature jeunesse canadienne de langue française (0 à 17 ans), ainsi qu’à encourager, promouvoir et reconnaître la richesse de la littérature jeunesse d’ici. Originellement décerné par la Canadian Library Association (CLA) au meilleur livre publié au cours de l’année, ce prix est renommé le prix Alvine-Bélisle, du nom d’une pionnière de la bibliothèque scolaire et de la littérature jeunesse au Canada.

Depuis 1974, l’Association pour l’avancement des sciences et des techniques de la documentation (ASTED) et aujourd’hui la Fédération des milieux documentaires (FMD) a pris la responsabilité du secteur français pour l’attribution de ce prix. Depuis 2016, le prix est remis lors du Congrès des professionnel·le·s de l’information.

Dévoilement du récipiendaire du Prix Alvine-Bélisle 2024

Le prix Alvine-Bélisle 2024 a été remis à Marc-André Dufour-Labbé, pour Carreauté kid, publié aux éditions Leméac. Le prix a été remis dans le cadre du Congrès des professionnel·le·s de l’information (CPI) le 5 novembre 2024.

Le lauréat se mérite une bourse de 1 000$ ainsi qu’une plaque commémorative.

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Finalistes 2024

Alerte : Culottes meurtrières, d’Élise Gravel, Éditions Scholastic
Dans Alerte: Culottes meurtrières, Élise Gravel traite avec humour et intelligence du thème des fausses nouvelles et de la désinformation. À travers une histoire captivante, des explications claires et des exemples ludiques, elle aide les jeunes lecteurs à comprendre ce que sont les fausses nouvelles, pourquoi elles existent, et pourquoi il est essentiel de ne pas les prendre à la légère. Ce livre, à la fois drôle et instructif, est un excellent ajout pour aider les enfants à développer leur esprit critique face aux médias, tout en leur offrant un moment de lecture divertissant

Carreauté Kid, de Marc-André Dufour-Labbé, Éditions Leméac
Caro a un style bien à lui : il aime la musique grunge des années quatre-vingt-dix et s’habille à la manière de l’époque. Il vit seul avec son père qui lutte contre l’alcoolisme et son cœur bat fort pour Adèle qui est en couple avec un joueur de hockey. Grâce à une narration bien menée et des dialogues réalistes, l’auteur nous donne accès au fil de pensées d’un adolescent sensible auquel on s’attache. Il met également en scène des personnages masculins nuancés qui s’éloignent des stéréotypes. L’intertextualité, habilement intégrée au récit, est l’une des forces du roman tout comme sa fin ouverte qui permettra aux lecteurs.trices de conclure l’histoire à leur guise. 

Je n’aurai plus jamais peur des migrations,de Sarah Bertrand-Savard, Éditions La courte échelle
La narratrice doit déménager et quitter son amie de toujours parce que ses parents changent de travail. Elle se demande comment survivre seule dans ce nouveau monde à découvrir. Les deux amies se promettent de s’écrire mais le temps passe et les choses ne se passent pas comme prévu. L’autrice aborde les thèmes de la migration, de la résilience et de la perte d’amitié tout en délicatesse dans un recueil de poésie.  D’ailleurs, le fond comme la forme se répondent puisque les collages offrent une interprétation supplémentaire de l’œuvre.

Linoubliable, de Lou Beauchesne, Éditions La courte échelle
Depuis qu’elle a déniché une vieille machine à écrire dans une boutique d’occasion, Elmira a entrepris d’écrire des lettres à sa sœur Linou, mort-née cinq ans auparavant. Lui reviennent alors en souvenir tous les événements passés ou imaginaires qu’elle n’a pas pu partager avec Linou, Linoubliable. Lou Beauchesne, autrice de ce roman épistolaire à la typographie bien singulière, évoque le deuil, la séparation d’êtres chers et la mémoire. On y parle aussi des premiers émois amoureux et des amitiés tumultueuses qui traversent l’adolescence.

Les saumons de La Mitis, de Christine Beaulieu (texte) et Caroline Lavergne (illustrations), Éditions de La Bagnole
Au rythme de sa propre poésie, ce documentaire nous fait traverser la rivière Mitis à dos de saumon qui tente de se procréer malgré l’espèce humaine qui le fragilise. Dans la vulnérabilité de la nature, nous parcourons le périple que ces poissons franchissent dès leur naissance jusqu’à l’âge adulte. Guidés par l’instinct du retour, seuls les survivants retourneront dans l’estuaire de leur rivière natale. Les illustrations rendent hommage à la beauté de la rivière Mitis et de son environnement. Nous sommes à la fois empreints d’émotions, captivés par l’histoire et nourris par la science tout au long du récit. Une lecture qui nous émerveille et nous rappelle l’essentielle harmonie entre les vivants.

Le dévoilement des gagnant·e·s a lieu le 5 novembre 2024 lors du Congrès des professionnel·le·s de l’information

Lauréat 2023

Seuls, de Paul Tom, illustrations de Mélanie Baillargé, Éditions La courte échelle.
Chaque année, des centaines de mineurs quittent, seuls et dans des conditions souvent périlleuses, leur pays d’origine pour ne plus vivre dans un danger permanent et obtenir le statut de réfugié au Canada. Basé sur des histoires vraies Seuls relate le destin croisé d’Afshin (13 ans, originaire d’Iran), d’Alain (13 ans, originaire du Burundi), et de Patricia (16 ans, originaire d’Ouganda). À travers leurs histoires, nous prenons conscience du courage et de la résilience dont ont dû faire preuve les trois adolescents pour pouvoir continuer à vivre et compter seulement sur eux-mêmes. Par son récit puissant et ses illustrations percutantes, ce documentaire saura toucher ses lecteurs.trices et nous sensibiliser sur la réalité du parcours de jeunes migrants. Le livre Seuls est une adaptation du documentaire du même nom, réalisé par Paul Tom (Bande-annonce du documentaire Seuls).

Lauréats

Soumission d’oeuvres

La Fédération des milieux documentaires (FMD) est fière de célébrer la remise du Prix Alvine-Bélisle 2024. Cette récompense annuelle vise à souligner l’excellence de la littérature jeunesse canadienne de langue française en décernant le prix à l’auteur·trice du meilleur livre publié en 2023 (selon un jury composé de 5 bibliothécaires). Lors de cette remise, qui se déroulera en novembre 2024, le ou la lauréat·e se verra remettre une plaque commémorative accompagnée d’une bourse de 1 000$.

Nous vous invitons à participer et à nous soumettre vos œuvres pour la jeunesse en nous envoyant deux exemplaires de chaque titre paru en 2024 à l’adresse ci-dessous avant le 31 mars 2025.

Adresse d’envoi :
Fédération des milieux documentaires
Prix Alvine-Bélisle 2024
2065, rue Parthenais, bureau 387
Montréal (Québec) H2K 3T1

Critères d’admissibilité

Sont admissibles :
– tout livre original publié durant l’année 2024
– écrit en français par un·e auteur·trice canadien·ne
– s’adressant à un public de 0 à 17 ans (romans, documentaires, albums, contes, bandes dessinées, livre-disque, etc.)

Ne sont pas admissibles :
les traductions, les rééditions et les recueils de textes préalablement publiés.